Entrez dans le mystère de la venue du Sauveur… La naissance de Jésus

Entrez dans le mystère de la venue du Sauveur… La naissance de Jésus

La sainte famille

La sainte famillen Marie - Joeph et l'enfant jésus
Prière du pape François pour les familles

Jésus, Marie et Joseph à vous, Sainte Famille de Nazareth, aujourd’hui, nous tournons vers vous notre regard avec admiration et confiance. En vous, nous contemplons la beauté de la communion dans un amour vrai; à vous, nous recommandons toutes nos familles, afin que se renouvelle en elles les merveilles de la Grâce.
Sainte Famille de Nazareth, école séduisante du Saint Évangile, enseigne-nous à imiter tes vertus avec une sage discipline spirituelle, donne-nous le regard limpide qui sait reconnaître l’œuvre de la Providence dans les réalités quotidiennes de la vie.
Sainte Famille de Nazareth, gardienne fidèle du Mystère du Salut : fais renaître en nous l’estime du silence, fais nos familles des cénacles de prière et transforme-les en petites églises domestiques. Renouvelle-y le désir de sainteté, soutiens la noble fatigue du travail, de l’éducation, de l’écoute, de la réciproque compréhension et du pardon.
Sainte Famille de Nazareth, réveille dans notre société la conscience bienveillante du caractère sacré et inviolable de la famille, bien inestimable et irremplaçable. Que chaque famille soit la demeure accueillante de bonté et de paix pour les enfants et les personnes âgées, pour qui est malade et seul, pour qui est pauvre et dans le besoin.
Jésus, Marie et Joseph, nous vous prions avec confiance. A vous avec joie, nous nous confions. »

Pape François – Journée mondiale des familles en l’Année de la Foi – dimanche 27 octobre 2013

Les rois mages

Les tois rois mages

Homélie du pape Benoît XVI –  6 janvier 2013

Pour l’église croyante et priante, les mages d’orient qui, sous la conduite de l’étoile, ont trouvé la route vers la crèche de Bethléem sont seulement le début d’une grande procession qui s’avance dans l’histoire. (…) Comme les bergers qui, en tant que premiers hôtes auprès de l’enfant nouveau-né couché dans la mangeoire, personnifient les pauvres d’Israël et, en général, les âmes humbles qui vivent intérieurement en étant très proches de Jésus, ainsi les hommes provenant de l’Orient personnifient le monde des peuples, l’Eglise des gentils – les hommes qui à travers tous les siècles se mettent en marche vers l’enfant de Bethléem, honorent en lui le fils de dieu et se prosternent devant lui.
L’Eglise appelle cette fête « épiphanie » – la manifestation du divin. Si nous regardons le fait que, dès le début, les hommes de toute provenance, de tous les continents, de toutes les diverses cultures et de tous les divers modes de pensée et de vie ont été et sont en marche vers le christ, nous pouvons vraiment dire que ce pèlerinage et cette rencontre avec dieu dans la figure de l’enfant est une épiphanie de la bonté de dieu et de son amour pour les hommes Revenons aux Mages d’Orient. Ceux-ci étaient aussi et surtout des hommes qui avaient du courage, le courage et l’humilité de la foi. Il fallait du courage pour accueillir le signe de l’étoile comme un ordre de partir, pour sortir – vers l’inconnu, l’incertain, sur des chemins où il y avait de multiples dangers en embuscade. Nous pouvons imaginer que la décision de ces hommes a suscité la dérision : la plaisanterie des réalistes qui pouvaient seulement se moquer des rêveries de ces hommes. Celui qui partait sur des promesses aussi incertaines, risquant tout, ne pouvait apparaître que ridicule. Mais pour ces hommes touchés intérieurement par Dieu, le chemin selon les indications divines était plus important que l’opinion des gens. La recherche de la vérité était pour eux plus importante que la dérision du monde, apparemment intelligent.
Les Mages ont suivi l’étoile, et ainsi ils sont parvenus jusqu’à Jésus, jusqu’à la grande Lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde (cf. Jn 1, 9). Comme pèlerins de la foi, les Mages sont devenus eux-mêmes des étoiles qui brillent dans le ciel de l’histoire et nous indiquent la route. Les saints sont les vraies constellations de Dieu, qui éclairent les nuits de ce monde et nous guident. Saint Paul, dans la Lettre aux Philippiens, a dit à ses fidèles qu’ils doivent resplendir comme des astres dans le monde (cf. 2, 15).